L’upcycling est un processus qui vise à revaloriser ce que nous appelons communément « des déchets ». Réellement, ces « déchets » représentent une véritable ressource et peuvent être vue comme des matériaux, des composantes ou des objets pouvant servir pour la création de nouveaux objets.

 

Le terme anglais « upcyle» [1], diffèrent de « recycle », peut être interprété en français comme le « recyclage vers le haut ». C’est-à-dire, la création d’objets, à la fois utiles, fonctionnels et esthétiques, dont la valeur est supérieure à celle des matériaux de départs récupérés ou chinés. L’upcycling, à contrario du recyclage, ne vise pas à décomposer le matériel pour le recomposer et en faire autre chose. On cherche plutôt à réemployer, réutiliser, remodeler, revaloriser ou associer les matériaux pour créer de nouveaux objets. En donnant une seconde vie à ces matériaux et objets sans usages ou non désirés on créer de la valeur et on réduit l’impact sur l’environnement.

 

L’upcycling est une alternative intéressante au recyclage industriel. Ce dernier représente un processus qui modifie chimiquement les matériaux et nécessite une haute consommation en eau, énergie et composantes chimiques. De part ce fait, ce processus représente aussi une source de pollution. L’upcycling, au contraire, ne modifie pas chimiquement les matériaux. C’est un processus de transformation nécessitant de la créativité et un travail manuel et artistique. La plupart du temps, dans l’upcycling on apporte une valeur ajoutée au produit, alors que les produits recyclés sont souvent de qualité inférieur ou égale au matériau de départ.  

 

L’upcycling s’inscrit dans la démarche de développement durable et de l’économie circulaire, visant à faire évoluer nos modes de consommation et réduire le gaspillage. C’est une activité écologique, respectueuse de l’environnement et elle peut être créatrice d’emploi et de valeur

 

[1] Terme utilisé par Michael Braungart et William Mcdonough dans « Cradle to Cradle ».